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Les Chénier - Thérèse Charles-Vallin

Timeline, l'Histoire en Podcast

Interview de Thérèse Charles-Vallin pour son ouvrage « Les Chénier - Destinée Renommée Fraternité » aux Editions de la Bisquine.


Le propos principal de l’ouvrage est de faire la biographie croisée de deux frères, André et Marie-Joseph, dont la vie s’est trouvée bouleversée par la Révolution française, qu’ils ont dans un premier temps soutenu.


André : poète, passionné de culture antique, talentueux, guillotiné le 25 juillet 1794 à 31 ans pour ses virulentes critiques à l’encontre des tribunaux d’exception de la Terreur.


Marie-Joseph : dramaturge, engagé politiquement dans une certaine radicalité, mais qui participe le 9 thermidor à une conspiration pour mettre fin à la dictature exercée par ceux qui furent ses anciens amis politiques.


Les deux frères sont très imprégnés de culture gréco-latine, sont nés et ont vécu une partie de leur enfance à Constantinople. Leur arbre généalogique montre une famille de gens honnêtes, plutôt bourgeois et ayant eu à son actif quelques beaux mariages. Leur père se retrouve à Constantinople pour le travail (il est dans le commerce du textile, et la situation internationale est favorable), leur mère est grecque et de très bonne famille.


La famille (de 8 enfants) mène grand-train et à une vie mondaine développée. De retour en France, les deux frères sont séparés pendant de longues années le temps que leur père puisse subvenir aux besoins de sa nombreuse famille. André suit finalement la carrière des armes et obtient un certificat de noblesse qui n'est pas reconnu. 


Marie-Joseph quant à lui écrit des pièces de théâtre politique qui connaissent un certain succès (comme sa pièce Charles IX). Les deux frères ne se ressemblent pas : André est sans le sou quand Marie-Joseph mène grand train. Là où ils semblent se retrouver, c’est au travers de la politique.


Dans le milieu politique de la Révolution française, les deux frères comptent de nombreux amis bien placés : Danton, Marat, David … Pourtant, les positions de Marie-Joseph sont plus radicales que celles d’André, bien plus critique envers les débordements induits par la Révolution. Déjà, il en montre les excès, et il va de plus en plus loin dans la critique. 


Cela amène les deux frères à se déchirer autour d’un virulent article d’André. Le Comité Révolutionnaire finit par envoyer André en prison à Saint-Lazare. Silence de son frère, qui aurait pourtant tenté d’empêcher son exécution.


Le 10 mars 1793, André est condamné à mort. La vie continue pour Marie-Joseph, qui entre à l’Académie française, voit l’arrivée de Napoléon au pouvoir. Il fait publier les œuvres d’André, « reconnu comme le plus grand poète du XVIIIe siècle ».


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